Les processions de l'Achoura de Karbala commencent leurs cérémonies de deuil.

Les cortèges de condoléances de l'Achoura de Karbala ont commencé leurs cérémonies de condoléances hussayni, dès le lever du soleil de ce matin du premier jour du mois de tristesse ; le mois sacré de Muharram, pour annoncer le début de sa saison de deuil.
Le chef du département des rites et des processions hussaynites aux sanctuaires sacrés de l'Imam al-Hussayn et d'al-Abbas (que la paix soit avec eux), Sayed Aqeel Abdul Hussein al-Yasiri, a déclaré au réseau Al-Kafeel que "les cérémonies de condoléances des dix premiers jours sont dédiées au peuple de Karbala, qui est un rituel de condoléances auquel il est habitué depuis les temps anciens, et qui commence avec la descente des processions de condoléances Zinjeel".

Il a souligné que "le mouvement des cortèges, selon le plan d'organisation de leur marche, se fera à travers des rues spécifiques menant à la porte de la Qibla du sanctuaire d'Aba al-Fadl al-Abbas (la paix soit sur lui) en passant par son sanctuaire sacré, puis de la porte de l'Imam al-Hassan (la paix soit sur lui) pour conclure au sanctuaire du maître des martyrs ; l'Imam Aba Abdillah al-Hussayn (la paix soit sur lui), en passant par la place entre les deux sanctuaires sacrés".
"Des équipes de notre département ont été chargées d'accompagner la marche de chaque procession depuis le moment de son lancement jusqu'à sa conclusion, ayant la responsabilité d'organiser la marche et de ne pas se rassembler ou se surpeupler, selon des chemins spéciaux qui garantissent qu'il n'y a pas d'intersection entre une procession et une autre ou avec les visiteurs", a-t-il expliqué.

La procession du Zinjeel est composée d'un certain nombre de personnes en deuil appartenant aux cortèges et aux corps hussayni sous forme de groupes, vêtus de noir et serrant dans leurs mains un faisceau de fines chaînes, s'en frappant les épaules d'une manière monotone organisée par le battement des tambours et des gongs dans un style de guerre violent, et défilant dans les rues vers les sanctuaires sacrés, tout en chantant des chansons tristes dont le noyau rime : (O Hussayn, opprimé, martyr assoiffé). Notant que les dix premiers jours de Muharram sont consacrés au deuil et aux processions de service des habitants de Karbala.