Abbas Al-Dadah Al-Mousawi, membre du conseil d'administration du saint sanctuaire d'Aba al Fadl al-Abbas (p), a confirmé que l'insulte au saint Coran est une insulte intentionnelle aux sentiments de deux milliards de musulmans et une provocation à leur stabilité.
M. Al-Mousawi a déclaré dans un discours rapporté par le centre d'information : "Insulter le Saint Coran est une insulte intentionnelle aux sentiments de deux milliards de musulmans et une provocation à leur stabilité, car il s'agit d'une nouvelle folie commise à l'encontre d'une occasion sacrée pour nous, à savoir le premier jour de l'Aïd al-Adha pendant la saison du Hadj, une folie qui affecte leurs valeurs sacrées dans leur essence".
Il a ajouté que "ces comportements ne s'inscrivent pas dans le cadre de la liberté d'expression et que le premier à les rejeter est ce avec quoi l'humanité s'est réconciliée en termes de respect (de la diversité des croyances des personnes), et contre lequel de bons efforts internationaux ont été déployés et opposés pour renoncer à la division, au sectarisme et au racisme".
Un membre du conseil d'administration du sanctuaire d'al-Abbas a déclaré que "l'incident consistant à brûler le saint Coran ne devrait pas être passé sous silence, car il s'agit de terrorisme intellectuel qui n'est pas différent de toute forme de terrorisme abominable et nous exigeons ici la même chose que ce que notre plus haute autorité a exigé dans sa lettre au secrétaire général des Nations unies, à savoir prendre des mesures efficaces pour empêcher qu'il ne se reproduise et revoir la législation qui permet qu'il se produise".
Al-Musawi a poursuivi : "Nous imitons notre référence, que Dieu perpétue l'ombre de son maître, le maître de Najaf, l'imam Sistani. Nous lui demandons d'établir les valeurs de la coexistence pacifique entre les adeptes de différentes religions et approches intellectuelles et que cette coexistence soit basée sur la protection des droits et le respect mutuel".